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RÉCIT – Après un bras de fer surréaliste, le président a fini par nommer son allié historique premier ministre. Comme un symbole du compagnonnage politique ambigu qu’entretiennent les deux hommes depuis 2017.

Emmanuel Macron n’est pas superstitieux. C’est un vendredi 13 qu’il a choisi de nommer François Bayrou premier ministre. En prenant ses fonctions dans la cour de Matignon, aux côtés du sortant Michel Barnier, le patron du MoDem s’est fait grave. « Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation », a-t-il assuré, en évoquant « l’Himalaya qui se dresse devant nous ». Le Béarnais avait tout de même le sourire aux lèvres, lui qui n’a jamais caché ses envies de Matignon sous la présidence Macron. En janvier dernier, alors que le chef de l’État cherchait à remplacer Élisabeth Borne, François Bayrou avait lui-même accepté de s’imaginer dans le costume, en réponse à une question de BFMTV : « Je crois que ce serait marrant, oui ! »


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« Marrantes », les dernières heures avant sa nomination ne l’ont été pour personne. Un bras de fer surréaliste a précédé la décision finale d’Emmanuel Macron qui, jusqu’au bout, s’est montré plus que réticent à choisir François Bayrou. Lequel n’a pas remercié le chef de l’État dans son discours, préférant rappeler « la promesse du président de la République élu en 2017 », à savoir « rendre des chances à ceux qui n’en ont pas ». Manière de souligner, en creux, l’échec de cette ambition.

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2024-12-13 19:55:36

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RÉCIT – Après un bras de fer surréaliste, le président a fini par nommer son allié historique premier ministre. Comme un symbole du compagnonnage politique ambigu qu’entretiennent les deux hommes depuis 2017.

Emmanuel Macron n’est pas superstitieux. C’est un vendredi 13 qu’il a choisi de nommer François Bayrou premier ministre. En prenant ses fonctions dans la cour de Matignon, aux côtés du sortant Michel Barnier, le patron du MoDem s’est fait grave. « Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation », a-t-il assuré, en évoquant « l’Himalaya qui se dresse devant nous ». Le Béarnais avait tout de même le sourire aux lèvres, lui qui n’a jamais caché ses envies de Matignon sous la présidence Macron. En janvier dernier, alors que le chef de l’État cherchait à remplacer Élisabeth Borne, François Bayrou avait lui-même accepté de s’imaginer dans le costume, en réponse à une question de BFMTV : « Je crois que ce serait marrant, oui ! »


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« Marrantes », les dernières heures avant sa nomination ne l’ont été pour personne. Un bras de fer surréaliste a précédé la décision finale d’Emmanuel Macron qui, jusqu’au bout, s’est montré plus que réticent à choisir François Bayrou. Lequel n’a pas remercié le chef de l’État dans son discours, préférant rappeler « la promesse du président de la République élu en 2017 », à savoir « rendre des chances à ceux qui n’en ont pas ». Manière de souligner, en creux, l’échec de cette ambition.

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