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Il veut revenir en arrière. Le Premier ministre François Bayrou s’est dit favorable à la fin de l’interdiction du cumul des mandats pour les parlementaires, en confirmant lundi 16 décembre devant le conseil municipal de Pau qu’il resterait maire de la ville. “On s’est trompé en (rendant) incompatibles les responsabilités locales et nationales, c’est une erreur (…) Pour les membres du gouvernement, c’est autorisé, pour les parlementaires, non. Je pense qu’il faut que ce débat soit repris”, a-t-il déclaré, précisant qu’il poserait cette question dans son discours de politique générale.
La loi spéciale concernant le budget 2025 adoptée par l’Assemblée. Les députés se sont prononcés lundi sur le projet de loi spéciale autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale, en l’absence de budget 2025. L’adoption du texte ne faisait pas de doute, aucun camp politique n’ayant intérêt à enrayer la machine de l’Etat. Ce texte, qui doit permettre à l’Etat de continuer à fonctionner en attendant qu’un budget soit voté, doit encore être examiné par le Sénat mercredi.
Nouvelle journée de consultations pour François Bayrou. Trois jours après sa nomination houleuse à Matignon, le chef du gouvernement continue ses entretiens avec les principales forces politiques en recevant, lundi, les groupes parlementaires “par leur ordre d’importance” numérique à l’Assemblée nationale. Laurent Wauquiez, patron des députés Les Républicains, et Mathieu Darnaud, son homologue au Sénat, sont sortis de leur entretien à Matignon en fin d’après-midi. Ils ont trouvé le nouveau Premier ministre “très à l’écoute”, et “ont pu réaffirmé leurs priorités programmatiques : l’économie, le régalien, l’agriculture, les finances de l’Etat et les collectivités territoriales”, affirme à franceinfo une source parlementaire.
Le PS et le RN temporisent. Les consultations entre François Bayrou et les cadres du PS n’ont pas été “conclusives”, selon le patron du parti. “Nous sommes au stade des discussions et dans un dialogue exigeant”, a précisé Olivier Faure à la sortie de Matignon en début d’après-midi. “Nous avons été écoutés, mais il est trop tôt pour savoir si nous avons été entendus”, a pour sa part déclaré Marine Le Pen. La cheffe des députés du Rassemblement national a été reçue dans la matinée, avec le président du parti, Jordan Bardella. Elle a salué une “méthode plus positive” que celle de Michel Barnier et dit espérer un chantier sur la proportionnelle “juste après le budget”. “On ne renonce pas à la censure”, a-t-elle toutefois prévenu.
Gabriel Attal également reçu lundi midi. François Bayrou, qui a tenu à appeler personnellement chaque chef de groupe, s’est aussi entretenu à la mi-journée avec Gabriel Attal, chef de file des députés macronistes Ensemble pour la République (EPR) et président du parti Renaissance, qui lui a déjà marqué son soutien.
Les insoumis rejettent l’invitation. La France insoumise a refusé de rencontrer François Bayrou dans ce cadre, par “crainte” selon Jean-Luc Mélenchon “que tout ça soit à nouveau une comédie”. “Il ne peut être question de participer ni à un gouvernement de grande coalition ni de négocier un quelconque accord de non-censure”, a prévenu la cheffe des députées LFI, Mathilde Panot.
2024-12-16 06:17:39
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Il veut revenir en arrière. Le Premier ministre François Bayrou s’est dit favorable à la fin de l’interdiction du cumul des mandats pour les parlementaires, en confirmant lundi 16 décembre devant le conseil municipal de Pau qu’il resterait maire de la ville. “On s’est trompé en (rendant) incompatibles les responsabilités locales et nationales, c’est une erreur (…) Pour les membres du gouvernement, c’est autorisé, pour les parlementaires, non. Je pense qu’il faut que ce débat soit repris”, a-t-il déclaré, précisant qu’il poserait cette question dans son discours de politique générale.
La loi spéciale concernant le budget 2025 adoptée par l’Assemblée. Les députés se sont prononcés lundi sur le projet de loi spéciale autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale, en l’absence de budget 2025. L’adoption du texte ne faisait pas de doute, aucun camp politique n’ayant intérêt à enrayer la machine de l’Etat. Ce texte, qui doit permettre à l’Etat de continuer à fonctionner en attendant qu’un budget soit voté, doit encore être examiné par le Sénat mercredi.
Nouvelle journée de consultations pour François Bayrou. Trois jours après sa nomination houleuse à Matignon, le chef du gouvernement continue ses entretiens avec les principales forces politiques en recevant, lundi, les groupes parlementaires “par leur ordre d’importance” numérique à l’Assemblée nationale. Laurent Wauquiez, patron des députés Les Républicains, et Mathieu Darnaud, son homologue au Sénat, sont sortis de leur entretien à Matignon en fin d’après-midi. Ils ont trouvé le nouveau Premier ministre “très à l’écoute”, et “ont pu réaffirmé leurs priorités programmatiques : l’économie, le régalien, l’agriculture, les finances de l’Etat et les collectivités territoriales”, affirme à franceinfo une source parlementaire.
Le PS et le RN temporisent. Les consultations entre François Bayrou et les cadres du PS n’ont pas été “conclusives”, selon le patron du parti. “Nous sommes au stade des discussions et dans un dialogue exigeant”, a précisé Olivier Faure à la sortie de Matignon en début d’après-midi. “Nous avons été écoutés, mais il est trop tôt pour savoir si nous avons été entendus”, a pour sa part déclaré Marine Le Pen. La cheffe des députés du Rassemblement national a été reçue dans la matinée, avec le président du parti, Jordan Bardella. Elle a salué une “méthode plus positive” que celle de Michel Barnier et dit espérer un chantier sur la proportionnelle “juste après le budget”. “On ne renonce pas à la censure”, a-t-elle toutefois prévenu.
Gabriel Attal également reçu lundi midi. François Bayrou, qui a tenu à appeler personnellement chaque chef de groupe, s’est aussi entretenu à la mi-journée avec Gabriel Attal, chef de file des députés macronistes Ensemble pour la République (EPR) et président du parti Renaissance, qui lui a déjà marqué son soutien.
Les insoumis rejettent l’invitation. La France insoumise a refusé de rencontrer François Bayrou dans ce cadre, par “crainte” selon Jean-Luc Mélenchon “que tout ça soit à nouveau une comédie”. “Il ne peut être question de participer ni à un gouvernement de grande coalition ni de négocier un quelconque accord de non-censure”, a prévenu la cheffe des députées LFI, Mathilde Panot.