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Le projet
Les banques centrales ont été entraînées dans des débats sur la manière de relever certains des défis majeurs du 21e siècle, comme les inégalités et le changement climatique. Ce faisant, elles sont de plus en plus contestées, tant parmi les experts que dans la sphère publique au sens large. Le projet KNOWLEGPO vise à développer une théorie approfondie du comportement des banques centrales dans ce nouveau contexte, et à la tester en utilisant des méthodologies mixtes.
Il est financé pour une durée de 3 ans (juin 2023-mai 2026) par l’ANR et la DFG dans le cadre du Programme franco-allemand en sciences humaines et sociales.
Les objectifs
Il fut un temps où les banques centrales se concentraient uniquement sur l’inflation et où leur statut apolitique et indépendant était reconnu. Mais avec la crise financière de 2008, les banques centrales sont devenues politisées et contestées. Comment ces organisations technocratiques naviguent-elles dans ce nouveau paysage ? Comment la théorie et la pratique monétaires évoluent-elles sous ces nouvelles pressions ?
KNOWLEGPO construira un cadre théorique original capable d’expliquer le comportement des banques centrales indépendantes dans ce nouveau contexte. Pour ce faire, l’analyse quantitative de pointe de grands volumes de données textuelles (text mining), couvrant une période de trois décennies, sera combinée avec des études de cas détaillées (Banque centrale européenne, Réserve fédérale américaine, Banque d’Angleterre, Banque du Japon, Banque centrale sud-africaine) basées sur l’analyse de documents et sur des entretiens avec des experts.
À la fin du projet, les données seront mises à disposition sous la forme d’une base de données ouverte afin de permettre d’autres études de l’interaction entre les connaissances économiques et l’élaboration de politiques technocratiques. L’objectif sociétal plus large est de contribuer à donner à la société civile les moyens de contrôler les activités des banques centrales.
L’équipe française
- Matthias Thiemann, Associate Professor, Sciences Po, CEE (Principal Investigator)
- Jérôme Deyris, Chercheur post-doctorant, Sciences Po, CEE
- Vincent Lépinay, Associate Professor, Sciences Po, Medialab
- Frédéric Lebaron , Professeur, ENS Paris-Saclay, laboratoire IDHES
- Jacqueline Best, Professeure, University of Ottawa (Canada)
- Marion Fourcade, Professeure, University of California, Berkeley (USA)
- Manuela Moschella, Associate Professor, Scuoala Normale Superiore di Pisa (Italy)
- Bart Stellinga, Associate Researcher, WRR (Netherlands)
Partenaires
Ce projet franco-allemand implique aussi une équipe dirigée par Benjamin Braun, chercheur sénior à l’Institut Max-Planck pour l’étude des sociétés (MPIfG).
2024-12-16 12:00:00
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Le projet
Les banques centrales ont été entraînées dans des débats sur la manière de relever certains des défis majeurs du 21e siècle, comme les inégalités et le changement climatique. Ce faisant, elles sont de plus en plus contestées, tant parmi les experts que dans la sphère publique au sens large. Le projet KNOWLEGPO vise à développer une théorie approfondie du comportement des banques centrales dans ce nouveau contexte, et à la tester en utilisant des méthodologies mixtes.
Il est financé pour une durée de 3 ans (juin 2023-mai 2026) par l’ANR et la DFG dans le cadre du Programme franco-allemand en sciences humaines et sociales.
Les objectifs
Il fut un temps où les banques centrales se concentraient uniquement sur l’inflation et où leur statut apolitique et indépendant était reconnu. Mais avec la crise financière de 2008, les banques centrales sont devenues politisées et contestées. Comment ces organisations technocratiques naviguent-elles dans ce nouveau paysage ? Comment la théorie et la pratique monétaires évoluent-elles sous ces nouvelles pressions ?
KNOWLEGPO construira un cadre théorique original capable d’expliquer le comportement des banques centrales indépendantes dans ce nouveau contexte. Pour ce faire, l’analyse quantitative de pointe de grands volumes de données textuelles (text mining), couvrant une période de trois décennies, sera combinée avec des études de cas détaillées (Banque centrale européenne, Réserve fédérale américaine, Banque d’Angleterre, Banque du Japon, Banque centrale sud-africaine) basées sur l’analyse de documents et sur des entretiens avec des experts.
À la fin du projet, les données seront mises à disposition sous la forme d’une base de données ouverte afin de permettre d’autres études de l’interaction entre les connaissances économiques et l’élaboration de politiques technocratiques. L’objectif sociétal plus large est de contribuer à donner à la société civile les moyens de contrôler les activités des banques centrales.
L’équipe française
- Matthias Thiemann, Associate Professor, Sciences Po, CEE (Principal Investigator)
- Jérôme Deyris, Chercheur post-doctorant, Sciences Po, CEE
- Vincent Lépinay, Associate Professor, Sciences Po, Medialab
- Frédéric Lebaron , Professeur, ENS Paris-Saclay, laboratoire IDHES
- Jacqueline Best, Professeure, University of Ottawa (Canada)
- Marion Fourcade, Professeure, University of California, Berkeley (USA)
- Manuela Moschella, Associate Professor, Scuoala Normale Superiore di Pisa (Italy)
- Bart Stellinga, Associate Researcher, WRR (Netherlands)
Partenaires
Ce projet franco-allemand implique aussi une équipe dirigée par Benjamin Braun, chercheur sénior à l’Institut Max-Planck pour l’étude des sociétés (MPIfG).