le Premier ministre “espère” former son gouvernement “cette semaine”

Ce direct consacré à l’actualité politique est terminé. Après avoir consulté plusieurs formations politiques, le nouveau Premier ministre s’est rendu ce soir dans sa ville de Pau pour assister au conseil municipal. Il y a notamment défendu le cumul des mandats, souhaitant vouloir continuer à “porter les espoirs” de Pau en tant que chef du gouvernement.

Une position critiquée par les oppositions, alors même que le Premier ministre a confirmé s’est rendu dans sa ville avec un jet privé. Il a enfin déclaré “espérer” former son gouvernement “cette semaine”.

Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

François Bayrou est arrivé à Matignon le vendredi 13 décembre. Mais quand formera-t-il son gouvernement? “Mon échéancier, c’est cette semaine”, répond le nouveau Premier ministre ce lundi 16 décembre à l’issue du Conseil municipal de Pau qu’il a présidé.

“J’espère cette semaine”, martèle François Bayrou, interrogé par plusieurs médias dont BFMTV.

“Je pense qu’il faut réenraciner les responsabilités politiques dans les villages, dans les villes. On s’est trompés, tout le monde, en faisant que deviennent incompatibles les responsabilités locales et les responsabilités nationales”, estime François Bayrou.

Le maire de Pau et Premier ministre estime qu’il faut “reprendre le débat” sur le cumul des mandats, qu’il souhaite possible autant pour les ministres que les parlementaires.

“Je proposerai, quand j’aurai à faire mon discours de politique générale, de reposer cette question”, a-t-il précisé.

Plus d’informations ici.

“Je veux continuer à porter les espoirs de cette ville et de cette région”, a déclaré François Bayrou en ouverture du conseil municipal de la ville dont il veut continuer à être maire.

“Quand on accède à des responsabilités, on ne s’en va pas, on reste de chez nous”, a-t-il ajouté.

François Bayrou est arrivé à la mairie de Pau où il s’apprête, en tant que maire de la ville, à présider le conseil municipal.

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi spéciale visant à permettre à l’exécutif de percevoir l’impôt et d’emprunter sur les marchés pour assurer la continuité de l’État et de la Sécurité sociale.

Le texte, déposé en réaction à la censure de Michel Barnier et à l’impasse politique entravant l’adoption d’un budget pour 2025, sera examiné mercredi au Sénat en vue d’une adoption définitive. Il a vocation à servir de béquille en attendant l’adoption de textes budgétaires plus ambitieux début 2025, qui seront les premiers véritables tests du futur gouvernement Bayrou.

François Bayrou est attendu à l’hôtel de ville de Pau ce soir pour présider le conseil municipal, à partir de 19 heures.

Avant, le Premier ministre doit assister en visioconférence à une réunion de crise sur la situation à Mayotte.

Le projet de loi spéciale est “incontournable”, affirme le député Liot Charles de Courson, appelant les députés à voter ce texte qui garantit le fonctionnement de l’État malgré l’absence de vote du budget.

“Tout est prévu pour éviter une rupture dans la continuité des services publics”, assure-t-il.

Les Républicains (LR) ont demandé à François Bayrou “d’éclaircir sa feuille de route” gouvernementale, appelant le Premier ministre à les intégrer “de façon significative” à son équipe si son projet leur convient, a affirmé le chef des sénateurs LR Mathieu Darnaud à l’AFP.

Reçu à Matignon avec Laurent Wauquiez, patron des députés de la Droite républicaine (DR), Mathieu Darnaud a expliqué avoir rappelé au Premier ministre les “priorités” de LR, citant notamment “la continuité sur le régalien”, “l’immigration” ou encore “l’urgence agricole”.

“L’aspect programmatique doit dominer: il faut qu’il éclaircisse rapidement sa feuille de route”, a-t-il expliqué, affirmant que la participation de LR au gouvernement dépendrait du “retour qui (leur) sera fait”.

“Si nous devions participer, nous lui avons dit que nous tenions à ce que notre famille politique soit représentée de façon significative”, a-t-il néanmoins prévenu.

Plus d’informations ici.

Le nouveau Premier ministre se pliera ce mardi 17 décembre aux questions d’actualité au gouvernement. Mais François Bayrou sera le seul à répondre, les autres ministres étant considérés comme démissionnaires.

Après une minute de silence en hommage aux victimes du cyclone à Mayotte, les députés se penchent sur la “loi spéciale” autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’État et la Sécurité sociale, en l’absence de consensus sur le budget 2025.

La présentation de ce texte, défendu par le ministre du Budget démissionnaire, Laurent Saint-Martin, fait suite à la censure du gouvernement de Michel Barnier, après qu’il a engagé sa responsabilité sur le budget de la Sécurité sociale lundi dernier.

François Bayrou, qui se rend au conseil municipal de Pau ce soir, pourrait décider de rester à la tête de la cité béarnaise malgré sa nomination à Matignon.

Si la manœuvre est légale, elle serait une première depuis Alain Juppé en 1995. François Bayrou avait été le premier à défendre le non-cumul des mandats dès 2007.

>> Lire notre décryptage

Le chef des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, et Mathieu Darnaud, président du groupe LR au Sénat, ont quitté Matignon sans prendre la parole après leur rencontre avec François Bayrou.

Le chef des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, et Mathieu Darnaud, président du groupe LR au Sénat, arrivent à Matignon pour discuter avec François Bayrou.

La délégation des Républicains sera reçue à Matignon à 14h30.

Laurent Wauquiez sera accompagné de Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, lors de sa rencontre avec François Bayrou.

La délégation du parti socialiste est sorti de Matignon après une heure d’un “échange sérieux et cordial, dans une logique de compromis”, a déclaré Olivier Faure à la presse.

“Nous sommes dans une opposition qui est elle-même ouverte aux compromis. Encore faut-il qu’un chemin soit ouvert. Et de ce point de vue, pour l’instant, nous sommes restés sur notre faim. Nous n’avons pas encore d’indications précises sur la façon dont le Premier ministre entend gouverner”, a affirmé le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure à l’issue de la rencontre avec François Bayrou.

“Il n’y a pas (à ce stade) d’accord de non-censure”, a-t-il ajouté. “Il faudra d’autres rendez-vous pour avancer”.

L’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a recommandé lundi au PS, ainsi qu’aux écologistes et aux communistes de “rester dans l’opposition” mais de ne pas “se mettre dans une situation d’usage mécanique de la censure” pour que le gouvernement Bayrou “dure”.

“Les socialistes, les communistes et les écologistes, considérant qu’ils n’avaient pas été appelés par le président à former le gouvernement, sont entrés dans l’opposition, ils sont dans l’opposition, il faut qu’ils y restent”, a expliqué Lionel Jospin, dont la parole est rare, à l’antenne de France Inter.

Mais “en même temps, il faut qu’ils contribuent à ce que ce gouvernement, dont il ne partage pas les options, dure”, a-t-il complété.

Les députés s’apprêtent à adopter une “loi spéciale” autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale, les sujets les plus clivants étant renvoyés après les fêtes.

Après une adoption à l’unanimité en commission, le sort du texte, étudié dans l’hémicycle à partir de 16h, ne fait guère de doute, aucun groupe ou camp politique n’ayant intérêt à ce que la machine de l’Etat ne puisse plus fonctionner.

Une grande partie des députés souhaitait aussi que ce projet de loi permette d’indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, afin d’éviter des hausses aux contribuables l’an prochain.

Peu après le rejet des amendements au projet de loi spéciale déposés par de nombreux députés pour indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Clémence Guetté, a fait part de son indignation via un post publié sur X.

“Scandaleux: Braun-Pivet décide d’augmenter vos impôts. La Macronie a décidé de faire payer la censure aux Français”, accuse-t-elle.

“Elle a jugé irrecevable l’indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu. Ça avait été adopté en commission. Leur bassesse n’a pas de limite”, tacle-t-elle encore.

Un peu avant midi, trois cadres du Parti socialiste, Olivier Faure, Patrick Kanner et Boris Vallaud sont arrivés l’hôtel de Matignon afin de s’entretenir avec le Premier ministre François Bayrou.

Les amendements au projet de loi spéciale déposés par de nombreux députés pour indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu ont été déclarés irrecevables par Yaël Braun-Pivet, conformément à l’avis du Conseil d’État, a déclaré l’entourage de la présidente de l’Assemblée à l’AFP.

En l’absence d’indexation, “380.000 nouveaux foyers” pourraient se retrouver imposables l’an prochain, et “un peu plus de 17 millions d’entre eux” subiraient une augmentation de cet impôt, selon le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin.

Mais le tir pourrait être corrigé dans le budget 2025 ou dans un autre projet de loi en début d’année prochaine, alors que le projet de loi spéciale, destiné à garantir la continuité de l’Etat faute de budget voté en 2024, est examiné lundi par l’Assemblée.

Le démissionnaire ministre de l’Intérieur a expliqué ce vendredi 13 décembre au nouveau Premier ministre, François Bayrou, être prêt à renoncer à une loi immigration, d’après des informations d’Europe 1 confirmées par BFMTV.com.

En échange, plusieurs dispositifs qui étaient prévus pour intégrer ce texte feraient l’objet de propositions de lois séparées.

“Ce que nous voulons, c’est trouver les bons vecteurs pour atteindre nos objectifs en matière de lutte contre l’immigration illégale”, nous explique un proche de Bruno Retailleau.

Lire l’article en intégralité sur BFMTV.com

Sans évoquer le contenu de son entretien avec François Bayrou, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a quitter l’hôtel de Matignon peu avant 11h. Le rendez-vous entre les deux hommes a duré 45 minutes.

Il n’a pas souhaité répondre aux sollicitations des journalistes présents sur place et s’est engouffré dans son véhicule.

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, ne participera pas aux consultations à Matignon lancées par le nouveau Premier ministre François Bayrou ce lundi 16 décembre, a-t-elle annoncé dans un communiqué dimanche.

“Contactée par Matignon”, Mathilde Panot dit ne pas refuser “par principe” de rencontrer le chef du gouvernement.

“Mais puisque le Premier ministre n’a pas encore formé son gouvernement et ne s’est pas encore présenté devant l’Assemblée nationale, nous ne participerons pas à de telles discussions”, a-t-elle encore dit.

À la sortie de son entretien avec François Bayrou à Matignon, auquel assistait également Jordan Bardella, la cheffe de file du Rassemblement national dit avoir “été écoutée” par François Bayrou.

“Il est tôt pour dire si nous avons été entendus”, nuance-t-elle toutefois, assurant être “trop expérimentée en politique pour être rassurée par une conversation.”

“Nous lui avons exprimé qu’elles étaient les souhaits de nos électeurs: ne pas aggraver les problèmes de pouvoir achat des Français, d’apporter des solutions à la grave crise sécuritaire. Nous avons évoqué les modes de scrutin, le Premier ministre est attaché à la proportionnelle, c’est un chantier qui devrait être une priorité juste après le budget”, ajoute Marine Le Pen.

“La méthode est plus positive que ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, j’espère maintenant qu’elle sera utile”, conclut-elle.

L’ancien Premier ministre, aujourd’hui président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, est arrivé à Matignon aux alentours de 10h afin de rencontrer François Bayrou.

Gabriel Attal a patienté quelques minutes, le temps que l’entretien entre le Premier ministre et les représentants du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella, débuté à 9h, ne s’achève.

Invité sur LCI, Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, a estimé qu’il y a “toutes les raisons de croire que François Bayrou est là pour appliquer le même type de politique qu’Emmanuel Macron.”

“L’homme est tout à fait respectable, mais il a été un pilier de la Macronie pendant 7 ans”, attaque-t-il.

Et l’élu d’ajouter: “ce que j’observe c’est que ce sont les députés du Modem qui ont déposé le plus d’amendements d’obstruction sur la proposition de loi sur l’abrogation de la réforme des retraites et qui du coup n’a pas pu être examinée.”

Invité sur l’antenne de RTL, le vice-président de l’Assemblée nationale Roland Lescure a indiqué que selon lui, François Bayrou est “la bonne personne au bon moment” après sa nomination comme Premier ministre la semaine passée.

“Ça fait des années qu’il prêche pour élargir l’alliance des républicains des deux bords, des hommes et des femmes de bonne volonté, pour sortir des griffes du Rassemblement national”, indique-t-il.

“Ça fait 30 ans que François Bayrou prêche ce dépassement. Bien avant même qu’Emmanuel Macron entre en politique et je dirais même qu’il a peut-être commencé avant même qu’Emmanuel Macron soit né”, ajoute-t-il.

Il était aux environs de 9h lorsque Marine Le Pen et Jordan Bardella, les deux cadres du Rassemblement national, sont arrivés à Matignon pour y rencontrer François Bayrou dans le cadre des consultations qu’il mène pour former un gouvernement.

Invité sur les antennes de BFMTV et RMC, l’ancien Commissaire européen au Marché extérieur a dressé un portrait pessimiste de la situation actuelle du pays.

“La France est à l’arrêt depuis quasiment un an, il faut un gouvernement”, a-t-il alerté.

“On a quatre Premier ministre qui se sont succédés, les acteurs et agents économiques à l’arrêt. Il y a un Premier ministre et la bonne nouvelle c’est qu’il a placé la lutte contre la dette comme premier point”, ajoute-t-il. “J’ai confiance en lui, je le connais depuis 40 ans”, termine-t-il.

Invité sur l’antenne de France Inter, l’ancien Premier ministre a appelé François Bayrou a des exigences claires: “stabilité et clarté.”

“Il faut un gouvernement rapide, j’espère que Bayrou, à qui je souhaite bonne chance, le formera rapidement formera un gouvernement accepté.”

“Les forces politiques feraient bien de s’inspirer de ce qu’ont montré les athlètes des Jeux olympiques et les reconstructeurs de Notre-Dame, qu’ils soient à la hauteur, guidés par l’intérêt du pays”, indique-t-il encore.

Invité sur l’antenne de Radio Classique, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a dit espérer que François Bayrou “va réussir” à Matignon.

“Je souhaite qu’il y ait une possibilité forte pour François Bayrou de réussir, pour la France j’espère qu’il va réussir”, a-t-il dit.

Cependant ce dernier a également dit que l’une des missions principales de François Bayrou sera de trouver “une stabilité”, “pour agir, contre l’immobilisme.”

Nouveau Premier ministre mais également maire de Pau depuis 2014, François Bayrou doit encore s’atteler à ses tâches locales. Comme l’indique le site de la ville du Béarn, ce dernier est attendu à partir de 18h pour ouvrir l’ultime séance de 2024.

“L’ordre du jour compte 35 dossiers”, est-il également indiqué, dont le vote du “budget primitif” pour l’année à venir alors que le pays n’a pour sa part toujours pas de budget pour 2025.

Il devrait être en visio-conférence pour l’occasion.

François Bayrou sera “un Premier ministre de plein exercice et de complémentarité” avec Emmanuel Macron, a expliqué le nouveau chef du gouvernement à La Tribune Dimanche.

“La relation avec le président est d’abord une relation personnelle. C’est un homme dont les gens ne se rendent peut-être pas compte de l’audace et du courage. Il n’y a rien de plus simple pour moi que de travailler avec lui”, explique le nouveau chef du gouvernement.

Lire l’article en intégralité syr BFMTV.com

Invité sur M6, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a promis qu’en 2027 – ou plus tôt, en cas de démission d’Emmanuel Macron – son mouvement présentera un ou une candidate à la fonction suprême.

Sera-t-il lui-même candidat? “Il y aura une candidature insoumise, ça c’est sur. Nous proposerons de la mettre en partage, comme je l’ai fait dans le passé avec les communistes” (en 2012, dans le cadre du Front de gauche, NDLR), répond Jean-Luc Mélenchon.

Lire l’article en intégralité sur BFMTV.com

L’ancien président de la République estime que l’utilisation d’un article 49.3 par le gouvernement ne doit pas entraîner le vote par les députés socialistes d’une motion de censure.

“Ce ne doit pas être posé comme un principe absolu”, assure l’ancien président de la République, qui estime qu'”il faut quand même qu’un budget soit voté”.

Il contredit ainsi le patron du PS Olivier Faure qui a annoncé vendredi que toute utilisation du 49.3 par le gouvernement entraînerait un vote des socialistes en faveur d’une censure.

Plus d’informations ici.

“Avec calme et détermination.” Marine Le Pen a déclaré ne pas regretter “un seul instant” la censure du gouvernement Barnier et qualifié les partis politiques qui s’y sont opposés de “tartuffes”, ce dimanche 15 décembre lors d’un meeting à Etrépagny, en Normandie.

“En observant (…) l’étalage de médiocrité et de bassesse de nos opposants politiques, cette décision, je ne la regrette pas”, a affirmé la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, à plus de 1.000 sympathisants réunis dans une discothèque de cette ville située dans l’Eure.

“En dix jours, tous ces partis de tartuffes se sont mués (…) en un véritable parti unique (…) qui était déjà une entente électorale contre nature (…) prête à tout pour s’attribuer des postes ministériels”, a-t-elle ajouté.

>> Notre article

François Bayrou consulte lundi et mardi les forces politiques en même temps qu’il compose son gouvernement, en quête d’un chemin étroit qui lui permettrait de faire passer, sans majorité, un budget, après le gel du précédent par la censure.

Le Premier ministre reçoit les groupes parlementaires “par leur ordre d’importance” numérique à l’Assemblée nationale. À eux de décider de la composition de leur délégation, avec ou sans chef de parti.

Il commencera à 9 heures par la présidente du groupe des députés Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a fustigé dimanche une “méprisable coalition des contraires” mais ne censurera pas “a priori”, accompagnée par le président du parti, Jordan Bardella.

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l’actualité politique de ce lundi 16 décembre.

Conséquence du vote de la motion de censure début décembre, les députés examineront cet après-midi un projet de loi spéciale, destiné à garantir la continuité de l’État, en permettant de lever les impôts, dépenser des crédits sur la base du précédent budget, et autoriser l’État et la Sécurité sociale à emprunter.

Une grande partie des députés souhaitent aussi que ce projet de loi permette d’indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, afin d’éviter des hausses aux contribuables l’an prochain

Ce direct consacré à l’actualité politique est terminé. Après avoir consulté plusieurs formations politiques, le nouveau Premier ministre s’est rendu ce soir dans sa ville de Pau pour assister au conseil municipal. Il y a notamment défendu le cumul des mandats, souhaitant vouloir continuer à “porter les espoirs” de Pau en tant que chef du gouvernement.

Une position critiquée par les oppositions, alors même que le Premier ministre a confirmé s’est rendu dans sa ville avec un jet privé. Il a enfin déclaré “espérer” former son gouvernement “cette semaine”.

Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

François Bayrou est arrivé à Matignon le vendredi 13 décembre. Mais quand formera-t-il son gouvernement? “Mon échéancier, c’est cette semaine”, répond le nouveau Premier ministre ce lundi 16 décembre à l’issue du Conseil municipal de Pau qu’il a présidé.

“J’espère cette semaine”, martèle François Bayrou, interrogé par plusieurs médias dont BFMTV.

“Je pense qu’il faut réenraciner les responsabilités politiques dans les villages, dans les villes. On s’est trompés, tout le monde, en faisant que deviennent incompatibles les responsabilités locales et les responsabilités nationales”, estime François Bayrou.

Le maire de Pau et Premier ministre estime qu’il faut “reprendre le débat” sur le cumul des mandats, qu’il souhaite possible autant pour les ministres que les parlementaires.

“Je proposerai, quand j’aurai à faire mon discours de politique générale, de reposer cette question”, a-t-il précisé.

Plus d’informations ici.

“Je veux continuer à porter les espoirs de cette ville et de cette région”, a déclaré François Bayrou en ouverture du conseil municipal de la ville dont il veut continuer à être maire.

“Quand on accède à des responsabilités, on ne s’en va pas, on reste de chez nous”, a-t-il ajouté.

François Bayrou est arrivé à la mairie de Pau où il s’apprête, en tant que maire de la ville, à présider le conseil municipal.

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi spéciale visant à permettre à l’exécutif de percevoir l’impôt et d’emprunter sur les marchés pour assurer la continuité de l’État et de la Sécurité sociale.

Le texte, déposé en réaction à la censure de Michel Barnier et à l’impasse politique entravant l’adoption d’un budget pour 2025, sera examiné mercredi au Sénat en vue d’une adoption définitive. Il a vocation à servir de béquille en attendant l’adoption de textes budgétaires plus ambitieux début 2025, qui seront les premiers véritables tests du futur gouvernement Bayrou.

François Bayrou est attendu à l’hôtel de ville de Pau ce soir pour présider le conseil municipal, à partir de 19 heures.

Avant, le Premier ministre doit assister en visioconférence à une réunion de crise sur la situation à Mayotte.

Le projet de loi spéciale est “incontournable”, affirme le député Liot Charles de Courson, appelant les députés à voter ce texte qui garantit le fonctionnement de l’État malgré l’absence de vote du budget.

“Tout est prévu pour éviter une rupture dans la continuité des services publics”, assure-t-il.

Les Républicains (LR) ont demandé à François Bayrou “d’éclaircir sa feuille de route” gouvernementale, appelant le Premier ministre à les intégrer “de façon significative” à son équipe si son projet leur convient, a affirmé le chef des sénateurs LR Mathieu Darnaud à l’AFP.

Reçu à Matignon avec Laurent Wauquiez, patron des députés de la Droite républicaine (DR), Mathieu Darnaud a expliqué avoir rappelé au Premier ministre les “priorités” de LR, citant notamment “la continuité sur le régalien”, “l’immigration” ou encore “l’urgence agricole”.

“L’aspect programmatique doit dominer: il faut qu’il éclaircisse rapidement sa feuille de route”, a-t-il expliqué, affirmant que la participation de LR au gouvernement dépendrait du “retour qui (leur) sera fait”.

“Si nous devions participer, nous lui avons dit que nous tenions à ce que notre famille politique soit représentée de façon significative”, a-t-il néanmoins prévenu.

Plus d’informations ici.

Le nouveau Premier ministre se pliera ce mardi 17 décembre aux questions d’actualité au gouvernement. Mais François Bayrou sera le seul à répondre, les autres ministres étant considérés comme démissionnaires.

Après une minute de silence en hommage aux victimes du cyclone à Mayotte, les députés se penchent sur la “loi spéciale” autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’État et la Sécurité sociale, en l’absence de consensus sur le budget 2025.

La présentation de ce texte, défendu par le ministre du Budget démissionnaire, Laurent Saint-Martin, fait suite à la censure du gouvernement de Michel Barnier, après qu’il a engagé sa responsabilité sur le budget de la Sécurité sociale lundi dernier.

François Bayrou, qui se rend au conseil municipal de Pau ce soir, pourrait décider de rester à la tête de la cité béarnaise malgré sa nomination à Matignon.

Si la manœuvre est légale, elle serait une première depuis Alain Juppé en 1995. François Bayrou avait été le premier à défendre le non-cumul des mandats dès 2007.

>> Lire notre décryptage

Le chef des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, et Mathieu Darnaud, président du groupe LR au Sénat, ont quitté Matignon sans prendre la parole après leur rencontre avec François Bayrou.

Le chef des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, et Mathieu Darnaud, président du groupe LR au Sénat, arrivent à Matignon pour discuter avec François Bayrou.

La délégation des Républicains sera reçue à Matignon à 14h30.

Laurent Wauquiez sera accompagné de Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, lors de sa rencontre avec François Bayrou.

La délégation du parti socialiste est sorti de Matignon après une heure d’un “échange sérieux et cordial, dans une logique de compromis”, a déclaré Olivier Faure à la presse.

“Nous sommes dans une opposition qui est elle-même ouverte aux compromis. Encore faut-il qu’un chemin soit ouvert. Et de ce point de vue, pour l’instant, nous sommes restés sur notre faim. Nous n’avons pas encore d’indications précises sur la façon dont le Premier ministre entend gouverner”, a affirmé le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure à l’issue de la rencontre avec François Bayrou.

“Il n’y a pas (à ce stade) d’accord de non-censure”, a-t-il ajouté. “Il faudra d’autres rendez-vous pour avancer”.

L’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a recommandé lundi au PS, ainsi qu’aux écologistes et aux communistes de “rester dans l’opposition” mais de ne pas “se mettre dans une situation d’usage mécanique de la censure” pour que le gouvernement Bayrou “dure”.

“Les socialistes, les communistes et les écologistes, considérant qu’ils n’avaient pas été appelés par le président à former le gouvernement, sont entrés dans l’opposition, ils sont dans l’opposition, il faut qu’ils y restent”, a expliqué Lionel Jospin, dont la parole est rare, à l’antenne de France Inter.

Mais “en même temps, il faut qu’ils contribuent à ce que ce gouvernement, dont il ne partage pas les options, dure”, a-t-il complété.

Les députés s’apprêtent à adopter une “loi spéciale” autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale, les sujets les plus clivants étant renvoyés après les fêtes.

Après une adoption à l’unanimité en commission, le sort du texte, étudié dans l’hémicycle à partir de 16h, ne fait guère de doute, aucun groupe ou camp politique n’ayant intérêt à ce que la machine de l’Etat ne puisse plus fonctionner.

Une grande partie des députés souhaitait aussi que ce projet de loi permette d’indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, afin d’éviter des hausses aux contribuables l’an prochain.

Peu après le rejet des amendements au projet de loi spéciale déposés par de nombreux députés pour indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Clémence Guetté, a fait part de son indignation via un post publié sur X.

“Scandaleux: Braun-Pivet décide d’augmenter vos impôts. La Macronie a décidé de faire payer la censure aux Français”, accuse-t-elle.

“Elle a jugé irrecevable l’indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu. Ça avait été adopté en commission. Leur bassesse n’a pas de limite”, tacle-t-elle encore.

Un peu avant midi, trois cadres du Parti socialiste, Olivier Faure, Patrick Kanner et Boris Vallaud sont arrivés l’hôtel de Matignon afin de s’entretenir avec le Premier ministre François Bayrou.

Les amendements au projet de loi spéciale déposés par de nombreux députés pour indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu ont été déclarés irrecevables par Yaël Braun-Pivet, conformément à l’avis du Conseil d’État, a déclaré l’entourage de la présidente de l’Assemblée à l’AFP.

En l’absence d’indexation, “380.000 nouveaux foyers” pourraient se retrouver imposables l’an prochain, et “un peu plus de 17 millions d’entre eux” subiraient une augmentation de cet impôt, selon le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin.

Mais le tir pourrait être corrigé dans le budget 2025 ou dans un autre projet de loi en début d’année prochaine, alors que le projet de loi spéciale, destiné à garantir la continuité de l’Etat faute de budget voté en 2024, est examiné lundi par l’Assemblée.

Le démissionnaire ministre de l’Intérieur a expliqué ce vendredi 13 décembre au nouveau Premier ministre, François Bayrou, être prêt à renoncer à une loi immigration, d’après des informations d’Europe 1 confirmées par BFMTV.com.

En échange, plusieurs dispositifs qui étaient prévus pour intégrer ce texte feraient l’objet de propositions de lois séparées.

“Ce que nous voulons, c’est trouver les bons vecteurs pour atteindre nos objectifs en matière de lutte contre l’immigration illégale”, nous explique un proche de Bruno Retailleau.

Lire l’article en intégralité sur BFMTV.com

Sans évoquer le contenu de son entretien avec François Bayrou, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a quitter l’hôtel de Matignon peu avant 11h. Le rendez-vous entre les deux hommes a duré 45 minutes.

Il n’a pas souhaité répondre aux sollicitations des journalistes présents sur place et s’est engouffré dans son véhicule.

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, ne participera pas aux consultations à Matignon lancées par le nouveau Premier ministre François Bayrou ce lundi 16 décembre, a-t-elle annoncé dans un communiqué dimanche.

“Contactée par Matignon”, Mathilde Panot dit ne pas refuser “par principe” de rencontrer le chef du gouvernement.

“Mais puisque le Premier ministre n’a pas encore formé son gouvernement et ne s’est pas encore présenté devant l’Assemblée nationale, nous ne participerons pas à de telles discussions”, a-t-elle encore dit.

À la sortie de son entretien avec François Bayrou à Matignon, auquel assistait également Jordan Bardella, la cheffe de file du Rassemblement national dit avoir “été écoutée” par François Bayrou.

“Il est tôt pour dire si nous avons été entendus”, nuance-t-elle toutefois, assurant être “trop expérimentée en politique pour être rassurée par une conversation.”

“Nous lui avons exprimé qu’elles étaient les souhaits de nos électeurs: ne pas aggraver les problèmes de pouvoir achat des Français, d’apporter des solutions à la grave crise sécuritaire. Nous avons évoqué les modes de scrutin, le Premier ministre est attaché à la proportionnelle, c’est un chantier qui devrait être une priorité juste après le budget”, ajoute Marine Le Pen.

“La méthode est plus positive que ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, j’espère maintenant qu’elle sera utile”, conclut-elle.

L’ancien Premier ministre, aujourd’hui président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, est arrivé à Matignon aux alentours de 10h afin de rencontrer François Bayrou.

Gabriel Attal a patienté quelques minutes, le temps que l’entretien entre le Premier ministre et les représentants du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella, débuté à 9h, ne s’achève.

Invité sur LCI, Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, a estimé qu’il y a “toutes les raisons de croire que François Bayrou est là pour appliquer le même type de politique qu’Emmanuel Macron.”

“L’homme est tout à fait respectable, mais il a été un pilier de la Macronie pendant 7 ans”, attaque-t-il.

Et l’élu d’ajouter: “ce que j’observe c’est que ce sont les députés du Modem qui ont déposé le plus d’amendements d’obstruction sur la proposition de loi sur l’abrogation de la réforme des retraites et qui du coup n’a pas pu être examinée.”

Invité sur l’antenne de RTL, le vice-président de l’Assemblée nationale Roland Lescure a indiqué que selon lui, François Bayrou est “la bonne personne au bon moment” après sa nomination comme Premier ministre la semaine passée.

“Ça fait des années qu’il prêche pour élargir l’alliance des républicains des deux bords, des hommes et des femmes de bonne volonté, pour sortir des griffes du Rassemblement national”, indique-t-il.

“Ça fait 30 ans que François Bayrou prêche ce dépassement. Bien avant même qu’Emmanuel Macron entre en politique et je dirais même qu’il a peut-être commencé avant même qu’Emmanuel Macron soit né”, ajoute-t-il.

Il était aux environs de 9h lorsque Marine Le Pen et Jordan Bardella, les deux cadres du Rassemblement national, sont arrivés à Matignon pour y rencontrer François Bayrou dans le cadre des consultations qu’il mène pour former un gouvernement.

Invité sur les antennes de BFMTV et RMC, l’ancien Commissaire européen au Marché extérieur a dressé un portrait pessimiste de la situation actuelle du pays.

“La France est à l’arrêt depuis quasiment un an, il faut un gouvernement”, a-t-il alerté.

“On a quatre Premier ministre qui se sont succédés, les acteurs et agents économiques à l’arrêt. Il y a un Premier ministre et la bonne nouvelle c’est qu’il a placé la lutte contre la dette comme premier point”, ajoute-t-il. “J’ai confiance en lui, je le connais depuis 40 ans”, termine-t-il.

Invité sur l’antenne de France Inter, l’ancien Premier ministre a appelé François Bayrou a des exigences claires: “stabilité et clarté.”

“Il faut un gouvernement rapide, j’espère que Bayrou, à qui je souhaite bonne chance, le formera rapidement formera un gouvernement accepté.”

“Les forces politiques feraient bien de s’inspirer de ce qu’ont montré les athlètes des Jeux olympiques et les reconstructeurs de Notre-Dame, qu’ils soient à la hauteur, guidés par l’intérêt du pays”, indique-t-il encore.

Invité sur l’antenne de Radio Classique, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a dit espérer que François Bayrou “va réussir” à Matignon.

“Je souhaite qu’il y ait une possibilité forte pour François Bayrou de réussir, pour la France j’espère qu’il va réussir”, a-t-il dit.

Cependant ce dernier a également dit que l’une des missions principales de François Bayrou sera de trouver “une stabilité”, “pour agir, contre l’immobilisme.”

Nouveau Premier ministre mais également maire de Pau depuis 2014, François Bayrou doit encore s’atteler à ses tâches locales. Comme l’indique le site de la ville du Béarn, ce dernier est attendu à partir de 18h pour ouvrir l’ultime séance de 2024.

“L’ordre du jour compte 35 dossiers”, est-il également indiqué, dont le vote du “budget primitif” pour l’année à venir alors que le pays n’a pour sa part toujours pas de budget pour 2025.

Il devrait être en visio-conférence pour l’occasion.

François Bayrou sera “un Premier ministre de plein exercice et de complémentarité” avec Emmanuel Macron, a expliqué le nouveau chef du gouvernement à La Tribune Dimanche.

“La relation avec le président est d’abord une relation personnelle. C’est un homme dont les gens ne se rendent peut-être pas compte de l’audace et du courage. Il n’y a rien de plus simple pour moi que de travailler avec lui”, explique le nouveau chef du gouvernement.

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Invité sur M6, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a promis qu’en 2027 – ou plus tôt, en cas de démission d’Emmanuel Macron – son mouvement présentera un ou une candidate à la fonction suprême.

Sera-t-il lui-même candidat? “Il y aura une candidature insoumise, ça c’est sur. Nous proposerons de la mettre en partage, comme je l’ai fait dans le passé avec les communistes” (en 2012, dans le cadre du Front de gauche, NDLR), répond Jean-Luc Mélenchon.

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L’ancien président de la République estime que l’utilisation d’un article 49.3 par le gouvernement ne doit pas entraîner le vote par les députés socialistes d’une motion de censure.

“Ce ne doit pas être posé comme un principe absolu”, assure l’ancien président de la République, qui estime qu'”il faut quand même qu’un budget soit voté”.

Il contredit ainsi le patron du PS Olivier Faure qui a annoncé vendredi que toute utilisation du 49.3 par le gouvernement entraînerait un vote des socialistes en faveur d’une censure.

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“Avec calme et détermination.” Marine Le Pen a déclaré ne pas regretter “un seul instant” la censure du gouvernement Barnier et qualifié les partis politiques qui s’y sont opposés de “tartuffes”, ce dimanche 15 décembre lors d’un meeting à Etrépagny, en Normandie.

“En observant (…) l’étalage de médiocrité et de bassesse de nos opposants politiques, cette décision, je ne la regrette pas”, a affirmé la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, à plus de 1.000 sympathisants réunis dans une discothèque de cette ville située dans l’Eure.

“En dix jours, tous ces partis de tartuffes se sont mués (…) en un véritable parti unique (…) qui était déjà une entente électorale contre nature (…) prête à tout pour s’attribuer des postes ministériels”, a-t-elle ajouté.

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François Bayrou consulte lundi et mardi les forces politiques en même temps qu’il compose son gouvernement, en quête d’un chemin étroit qui lui permettrait de faire passer, sans majorité, un budget, après le gel du précédent par la censure.

Le Premier ministre reçoit les groupes parlementaires “par leur ordre d’importance” numérique à l’Assemblée nationale. À eux de décider de la composition de leur délégation, avec ou sans chef de parti.

Il commencera à 9 heures par la présidente du groupe des députés Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a fustigé dimanche une “méprisable coalition des contraires” mais ne censurera pas “a priori”, accompagnée par le président du parti, Jordan Bardella.

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l’actualité politique de ce lundi 16 décembre.

Conséquence du vote de la motion de censure début décembre, les députés examineront cet après-midi un projet de loi spéciale, destiné à garantir la continuité de l’État, en permettant de lever les impôts, dépenser des crédits sur la base du précédent budget, et autoriser l’État et la Sécurité sociale à emprunter.

Une grande partie des députés souhaitent aussi que ce projet de loi permette d’indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, afin d’éviter des hausses aux contribuables l’an prochain